Guerre de succession au Gabon

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La fratrie Bongo se déchire sur la succession du papa décédé en 2009. Le fiston Ali a pris la suite de papa à la présidence du Gabon et la fille Pascaline reçoit la presse dans ses appartements du XVIème arrondissement de Paris. L’un et l’autre ont largement participé/bénéficié au/du pillage du pays sous l’égide de papa et de la bienveillance des réseaux de la FranceAfrique. Evidemment, malgré tous leurs efforts, ils n’ont pas pu tout dépenser et il en reste. On parle de centaines de millions d’EUR sous forme de valeurs mobilières et immobilières à travers la planète, de cash, de voitures de luxe, etc. le tout soigneusement organisé dans la plus grande opacité de paradis fiscaux de circonstance. Les requins de tous ordres, gabonais ou pas, nagent dans ces eaux troubles avec délectation.

Les héritiers veulent récupérer le maximum. Cerise sur le gâteau, El Hadj Omar, grand pilleur devant l’éternel, était marié avec plusieurs femmes bien entendu, dont la fille du président d’à coté, le congolais Sassou N’Guesso, très grand prévaricateur lui aussi des richesses de ses citoyens. Celle-ci est décédée et la fratrie Bongo œuvre pour l’oublier dans la succession au grand dam de son père. Omar était non seulement un grand voleur mais aussi un géniteur très productif, il avait une cinquantaine d’enfants plus ou moins reconnus rendant donc la succession complexe.

Quelques ONG se battent vaillamment pour essayer de faire rendre aux Etats concernés les biens « mal acquis », c’est-à-dire volé à leurs citoyens, par ces dirigeants. La justice française a saisi une part des biens identifiés en France dans l’attente des suites des actions en cours. Ali, le fiston qui s’est assis dans le fauteuil de papa à Libreville assure que toutes ces pratiques sont maintenant terminées… ce qui ne l’empêche pas de vouloir sa part du résultat des méthodes du passé.

Les dirigeants français ont également publié l’acte de décès de la FranceAfrique… on peut craindre qu’elle ne bouge encore un peu. Le contribuable français, lui, continue à payer les annulations de dette consenties au Gabon, émirat pétrolier de la côte Atlantique.

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