Le bal des cadors

Platini et Blatter, respectivement chef de la fédération internationale de fouteballe (FIFA) et chef de la fédération européenne de fouteballe (UEFA) sont mis à pieds par la commission d’éthique de la FIFA. Oui vous avez bien lu, il y a une « Commission d’Éthique indépendante » à la FIFA et elle semble avoir fort à faire comme l’indique son communiqué du 8 octobre :

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique, présidée par Hans‑Joachim Eckert, a provisoirement suspendu le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, le président de l’UEFA et vice-président de la FIFA Michel Platini, ainsi que le Secrétaire Général de la FIFA, Jérôme Valcke, (qui a déjà été relevé de ses fonctions par son employeur, la FIFA) pour une durée de 90 jours. La durée de ces suspensions pourra être étendue pour une période supplémentaire qui n’excèdera toutefois pas 45 jours. L’ancien vice-président de la FIFA Chung Mong-joon a été suspendu six ans et s’est vu infliger une amende de CHF 100 000. Durant ces périodes, les personnes susmentionnées sont suspendues de toutes activités liées au football sur un plan national comme international. Ces suspensions entrent immédiatement en vigueur.

Ces décisions sont motivées par les enquêtes actuellement menées par la chambre d’instruction de la Commission d’Éthique, le président de cette chambre étant Cornel Borbély. L’enquête portant sur Joseph S. Blatter est menée par Robert Torres, tandis que celle portant sur Michel Platini est menée par Vanessa Allard.

La procédure menée à l’encontre de l’officiel sud-coréen Chung Mong-joon a été ouverte en janvier 2015 à partir des conclusions du rapport sur l’enquête portant sur la procédure de candidature pour les éditions 2018 et 2022 de la Coupe du Monde de la FIFA™. Ce dernier a été reconnu coupable d’infractions de l’article 13 (Règles de conduite générales), l’article 16 (Confidentialité), l’article 18 (Obligation de déclaration, de coopération et de rapport), l’article 41 (Obligation de collaboration des parties) et l’article 42 (Obligation de collaboration) du Code d’éthique de la FIFA.

La Commission d’Éthique n’est pas en mesure de commenter les détails de ces décisions avant qu’elles ne deviennent fermes et définitives en raison des dispositions de l’article 36 (Confidentialité) du Code d’éthique de la FIFA.

Guéant, haut fonctionnaire de la République, comparaissait devant le tribunal correctionnel pour recel et détournement de fonds. Une peine de trente mois de prison avec sursis et 75 000 EUR ont été requis.

Les suspensions fouteballistiques sont provisoires. Les réquisitions contre le ministre Guéant seront ou pas confirmées par le tribunal. Les deux affaires se percutent étrangement.

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