Platini s’accroche à sa carotte

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Platini, 60 ans, a perçu une rémunération de 1,8 millions d’euros comme solde d’un « travail effectué » pour la FIFA (fédération internationale de fouteballe) qui a donc été facturé plusieurs millions d’euros. Ces sommes ont été soumises à l’impôt en Suisse. Des comités Théodule ont estimé que le garçon était soupçonnable de corruption d’autant plus ces millions avaient été versés sous l’autorité du président de la FIFA (M. Blatter, 79 ans), lui-même convaincu de corruption. Ces deux personnages douteux ont été suspendus pour 90 jours par l’un de ces comités ce qui empêche Platini de briguer le remplacement de Blatter.

Platini n’a pas pu expliquer la prestation qu’il a commise pour ces millions d’euros mais il clame son innocence et continue à vouloir poser sa candidature. Il n’envisage pas semble-t-il de rendre l’argent de son emploi potentiellement fictif. Sa suspension vient d’être confirmée par un énième comité-bidule et il n’est pas sûr du coup que sa candidature à la FIFA soit recevable.

Platini et Blatter, une bande de pieds nickelés qui se servent dans la caisse depuis des années, naviguent entre Suisse et exonérations fiscales, mondanités et millions d’euros, tout ça au « profit » d’un sport peu reluisant au regard de sa déplorable influence sur l’intelligence de l’Humanité. Une opération mains-propres s’imposent. Il n’y a pas besoin ni d’un ancien  fouteballeur français ni d’un affairiste suisse âgé pour gérer cette FIFA. Il y a un candidat jordanien qui frappe à la porte, votons pour lui et n’en parlons plus.

Par contre il serait salvateur que les Etats cessent d’octroyer des exonérations fiscales indécentes à ces fédérations lorsqu’elles organisent des compétitions de pousseurs de balle dans un pays. Ces exonérations sont politiquement immorales, économiquement non justifiées et financièrement inopportunes puisque les caisses de nos Etats sont vides. Plutôt que de soutenir un ancien jouer de 60 ans corrompu la France serait bien inspirée de fédérer les Etats membres pour cesser d’exonérer d’impôts ces fédérations milliardaires installées en Suisse.

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