La campagne des traitres

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Cette campagne présidentielle française qui se termine aura été celle des traîtres qui ont fleuri comme des fleurs éclosent sur le fumier. On a tout d’abord été frappés par la rapidité avec laquelle l’entourage de Fillon-le-stupide ont pris la tangente dès que les affaires de pied nickelé de l’impétrant ont été mise à jour par la presse satyrique. Une bonne partie de ce petit monde de l’équipe de campagne de Les Républicains s’est aussitôt essaimée dans la nature comme un essaim d’abeilles à la recherche d’un nouveau pistille à butiner. Et on ne parle pas de menu fretin. Il s’agit rien de moins que son directeur de campagne (Patrick Stéphanini), son porte-parole (Thierry Solère) et nombre d’élus et dirigeants politiques qui sont allé laper autre soupe pour différentes raisons plus ou moins sincères. Mal leur en a pris car Fillon a fait preuve d’une pugnacité hors pair et face à l’indécision des caciques de son parti, et surtout l’incapacité des éventuels remplaçants à ne pas se tirer dans les pattes, Fillon a réussi à se maintenir contre vent et marée et il était trop tard pour les traitres pour revenir sur leur trahison.

Si jamais Fillon-le-stupide était élu on peut compter sur lui pour se venger froidement et efficacement contre ceux de son entourage qui ont tourné leur veste aussi rapidement.

Du côté du parti socialiste la noblesse n’est guère plus de mise et l’on a vu les dirigeants socialistes revenir sur leur engagement de soutenir le vainqueur de leur élection primaire pour aller sans vergogne faire allégeance au candidat Macron. Le plus ubuesque dans ce contexte est que Benoît Hamon, candidat socialiste a lui-même trahi à qui mieux mieux durant les trois dernières années du septennat finissant en faisant partie de la bande des frondeurs qui a systématiquement contré les projets du gouvernement en place, allant même jusqu’à déposer une motion de censure contre ce gouvernement issu lui aussi du parti socialiste, ce qui ne s’était jamais vu dans l’histoire de la Vème République !

Bref, le bal des traîtres a été fort animé ces dernières semaines, donnant une piètre idée du niveau de conviction et de moralité de ce personnel politique usé et fatigué qu’il convient de remplacer pour tourner la page. Que ce soit la droite ou la gauche qui l’emporte finalement, les règlements de compte risquent d’être sévères à partir de l’après-législatives. Les couteaux doivent être en train d’être aiguisés sur la meule du rémouleur pour être tranchants et coupants et se planter allègrement dans les dos de tous ces traitres. Il va y avoir du sang sur les murs. Il serait moral que les traîtres payent le prix de leurs trahisons et disparaissent de la scène politique !