SoulWax est de retour à Paris après sa prestation au Festival des Inrock, avortée pour cause de couvre feu. Ils sont précédés d’une honorable première partie : Whitey qui sonne dur et hargneux.
Fondé par les frères Dewaele, les SoulWax, groupe de cinq musiciens belges, vedettes de la soirée, arrivent ensuite, tous de noir vêtus, sur fond de décor crypto-ska (à moins d’une réminiscence de Parallel Lines de Blondie ?), lignes noires et blanches verticales.
Guitares et machines synthétiseurs composent la base de cette musique de DJs qui mixe le rock et l’électro. Le son est fort et les rythmes brutaux. Le chanteur dégoise dans un micro à l’ancienne, style Elvis. Désertant par moment leurs guitares et micros cette équipée sauvage de musiciens déjantés se penche sur ses ordinateurs, tournant boutons et agitant curseurs, nous délivrant du Kraftwerk revisité transe.
Avec les Radio4 et autres The Killers, cette nouvelle vague de gamins fringants et pressés reviennent à une punk attitude modernisée du meilleur effet. A suivre de près.