La Corée du nord s’agite

En cette période de guerre russe d’Ukraine, et malgré les performances plutôt limitées de l’ex-armée rouge, les amis de Moscou se sentent pousser des ailes. La Chine vient de réaffirmer sa volonté de réunification de Taïwan à la Chine continentale dans les fastes du XXème congrès de son parti communiste (PCC), fermement accroché au pouvoir. L’opposition chinoise à l’indépendance de l’île est désormais inscrite dans la charte de PCC.

La Corée du nord aurait fourni récemment des munitions à la Russie pour l’aider dans sa guerre de conquête de l’Ukraine ce qui n’est après tout qu’un prêté pour un rendu car c’est l’Union soviétique qui avait aidé à l’époque la fondation de l’armée nord-coréenne et sa route vers la bombe nucléaire qu’elle a désormais acquise si l’on en juge les essais déjà menés.

Depuis quelques jours la Corée du nord tire des pluies de missiles non armés en direction du Japon et de la Corée du sud. Il y en aurait pour tous les goûts : du balistique à longue portée, à moyenne et courte portée, des missiles non balistiques et toute une bimbeloterie guerrière dont l’idée qu’elle soit à la disposition du clan familial qui tient ce pays depuis la fin de la guerre de Corée en 1953 fait frémir.

Les tentatives de négociations menées par la précédente administration américaine n’ont pas abouti à faire redescendre la tension. Il y eut même deux rencontres (2018 et 2019) entre le président Trump et son homologue nord-coréen qui n’ont pas été suivies d’effet malgré leur côté spectaculaire.

Félix / Charlie Hebdo (16/08/2027)

Russie, Chine et Corée du nord s’entendent comme larrons en foire, les deux premiers bloquant au conseil de sécurité des nations unis toute sanction contre le troisième, et le trio infernal se retrouvant et se soutenant sur tout ce qui peut nuire à l’Occident tant haï. Comme la planète serait plus tranquille si ces pays autoritaires se préoccupaient de leur développement socio-économique plutôt que de leur puissance militaire ! Mais ce monde idéal n’existe pas et, tel les concours de taille de zizis dans les cours d’école, aujourd’hui si tu n’as pas le bouton nucléaire sur ton bureau tu n’es pas un dirigeant considéré comme sérieux. Ainsi va le monde !