Ils n’auront pas l’Alsace et la Lorraine

Avec une joie mauvaise les Français découvrent les difficultés économiques dans lesquelles se débat leur voisin allemand. Le pays devrait être en récession économique en 2024 pour la deuxième année consécutive et la coalition politique au pouvoir est en train de se dissoudre. Volkswagen ferme des usines dans le pays, le président élu américain Donald Trump déteste l’Allemagne et ses citoyens vieillissent encore plus vite qu’en France. Bref, tout ne va pas pour le mieux à Berlin ce qui réjouit une partie des commentateurs français du Café du commerce.

Ils devraient plutôt refréner leur bonheur, d’abord par souci d’élégance, mais, surtout car si la première économie d’Europe fait face à un incontestable coup de vent, pour des raisons évidentes c’est tout le continent qui en subit les conséquences. Gageons toutefois que l’Allemagne saura affronter cette nouvelle situation avec son pragmatisme habituel. C’est tout le vieux monde européen qui se rabougrit face au nouveau monde et au « Sud global ». Au moins Berlin part avec une situation de ses finances publiques meilleure que celle des pays latins qu’elle qualifia du temps de sa toute-puissance de pays « Club-Med », ce dont elle aurait pu se passer.

Engluée dans le chaos de ses finances publiques et de ses minorités parlementaires se tenant par la barbichette la France est la dernière à pour voir donner des leçons d’économie à sa voisine d’outre-Rhin, sa meilleure ennemie depuis si longtemps !

Mauvaise foi des perdants
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