Une visite de ministres et de businessmen français en Algérie est assombrie par le refus des autorités algériennes de délivrer un visa à quelques journalistes, dont celui du Monde, coupables d’avoir diffuser des informations sur les implications de dirigeants et affairistes algériens dans les Panama Papers.
Il relève de la souveraineté algérienne d’autoriser ou non un étranger à pénétrer sur son territoire. Le seul problème est que du coup on parle plus de cet incident diplomatique que de la visite en elle-même. Ce n’est pas bien grave, dans huit jours tout sera oublié et cela n’aura pas empêché les affaires d’avancer.
Le parallèle est édifiant entre les démocraties qui demandent des comptes à leurs dirigeants jouant avec l’offshore fiscal et l’Algérie qui réagit en cassant le thermomètre avec ce refus de visa à des journalistes d’investigation. On peut prédire qu’un jour les responsables algériens devront aussi rendre des comptes à leurs citoyens…
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