En attendant, les soi-disant analystes financiers, vraiment à court de réflexions intelligentes, sortent des statistiques pour étudier la corrélation entre la météo et les cours de bourse (ça monte quand il fait beau) ou les résultats de matchs de ballons en compétitions internationales (ça baisse dans les pays qui perdent les matchs). Le plus fascinant est que, sans vergogne ni l’ombre d’une culpabilité, à la question « pouvez-vous extrapoler une stratégie de cette corrélation ? » ils répondent « non, car la variation est trop faible » plutôt que « non, car c’était juste une blague de rentrée ». Voilà qui en dit long, une fois de plus, sur le niveau d’analyse de ces soi-disant analystes, et leur capacité à comprendre ce qui se passe sur les marchés comme le prouve une nouvelle fois la crise financière actuelle. On pourrait peut-être les recycler au Parti Socialiste pour analyser le niveau de corrélation entre la longueur des jupes de Ségolène Royal versus le pourcentage de déficit public en points de PNB ?