Il semble que les analystes économiques mondains aient été éberlués par la croissance française et européenne du 2ème trimestre. Il semble donc que leurs prévisions étaient fausses, ce n’est pas la première fois, c’est la vie. Souvenons-nous-en lors de leurs prochaines prestations sur les plateaux télé au lieu de tirer des plans sur la comète sur leurs élucubrations, à prendre avec bien plus de réserves que ne le font habituellement médias et monde politique.
Il semble que personne ne mesure bien encore le nombre et l’ampleur des bombes à retardement qui restent cachées dans les bilans des banques et qui vont se révéler avec le temps. Les banquiers eux-mêmes ont fait preuve de sérieuses limites dans leur capacité à évaluer les risques pris par leurs équipes ces dernières années, c’est le moins que l’on puisse dire. Comme grosso-modo ce sont les mêmes qui restent en place, on peut se méfier de leur optimisme affiché aujourd’hui.