Confusion en Côte d’Ivoire

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Ça y est, Gbagbo a franchi le rubicond. Il s’est fait investir président de la République de Côte d’Ivoire après que le conseil constitutionnel a invalidé les votes de plusieurs régions du nord du pays. De ce fait il devient majoritaire alors qu’en décomptant toutes les voix, Alassane l’emportait. L’ONU, la commission électorale locale et quelques Etats, dont la France, ont reconnu Alassane.

Le site web de Gbagbo diffuse des messages haineux (et ponctués de fautes d’ortographe) :

La sévère mise en garde des autorités ivoiriennes à Young Jin Choi

Sem Alcide DJÉDJÉ, ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès des nations unies et conseiller diplomatique du président de la république, était hier soir sur les antennes de la télévision nationale. Le diplomate ivoirien que la présentatrice du journal télévisé, Awa Tabitha recevait sur son plateau, est venu protester énergiquement contre les (déclarations tonitruantes ), les ( dérives graves) auxquelles s’adonnerait le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire.

En effet, il est reproché au patron de l’organisation des nations unies pour la cote d’ivoire (Onuci) d’avoir déclaré sur la chaine onusienne (onuci-fm= qu’il reconnaissait uniquement comme président de la république de cote d’ivoire (en sa qualité de certificateur du processus électoral), le candidat que selon lui , la commission électorale indépendante aurait annoncé comme vainqueur provisoire du second tour de la présidentielle ivoirienne.

Une telle déclaration, dans le contexte post électoral ivoirien, très surchauffé, ressemble fort à une invite faite aux partisans de l’adversaire du chef de l’Etat Laurent Gbagbo, à contester dans la rue, par des méthodes non légale, le verdict des élections que vient de donner le conseil constitutionnel ivoirien.

Choi serait allé très loin, (il est en pleine dérive), il traite certains observateurs qui ont suivi l’élection présidentielle sur le territoire national, notamment les africains de peu crédibles, contrairement aux observateurs occidentaux.

En se positionnant par ailleurs comme le dernier recours au niveau des institutions républicaines ivoiriennes, après la Cei et le conseil constitutionnel, Choi outre passe ses prérogatives et devient, aux dires de Sem alcide DJEDJE, un (agent de déstabilisation).

Car dans son entendement de ce fonctionnement onusien, il peut casser la décision prise par le professeur agrégé de droit, Paul Yao N’dré, président du conseil Constitutionnel de cote d’ivoire. Evidemment, les attitudes et comportements de ce fonctionnaire onusien, en charge d’accompagner le processus de paix en cote d’Ivoire, heurtent les consciences en cote d’Ivoire.

Au point ou l’ambassadeur alcide DJEDJE, d’un ton ferme , à déclaré que , « si Choi continue d’agir comme il est en train de le faire actuellement, nous serons obligés de demander son départ de la cote d’ivoire », qui faut-il le rappeler , est un État membre à part entière de l’organisation des nations unies. Un État souverain qui ne saurait s’encombrer des maladresses d’un fonctionnaire onusien qui devient un problème pour le pays.

Dépêche – 04/12/2010 | 12:13

S’autoproclamant président de la république de Côte d’Ivoire, en méconnaissance totale des lois ivoiriennes qui régissent les élections, Alassane Ouattara, pour sa première déclaration médiatique en cette qualité (surfaite) aurait déclaré ceci sur des médias étrangers : « …je demande aux fds de libérer la radio diffusion télévision ivoirienne….je demande au conseil constitutionnel de revenir sur sa décision…. » Comme c’est pitoyable et risible de la part de ce mauvais perdant.

Les dés sont jetés et on peut craindre que les prochaines semaines ne soient sanglantes. Ce coup de force va laisser des traces. L’acharnement d’un clan à refuser l’alternance risque de mener au pire. Pauvre Côte d’Ivoire.