Les Interpol au Zénith ce soir pour un best-of de leur œuvre après une apparition au Trabendo en septembre dernier. Evidemment les vrais fans furent quelque peu déçus de leur récente production discographique, plus pop, moins noire, mais le Zénith est plein ! C’est toujours un plaisir de passer une soirée avec ce groupe américain post-punk.
Paul Banks, chant et guitare, et Daniel Kessler, guitare, forment toujours l’ossature de la bande ; le grand blond à la voix sépulcrale et le petit nerveux cravaté derrière ses guitares, dodelinant et dansant en chœur avec ses arpèges. Batteur, clavier et bassiste complètent les rangs. La musique coule au naturel et s’immisce dans les recoins inconnus de notre sensibilité, la où règnent les grands et sombres espaces ouverts aux grands vents de la dépression.
Le Zénith écoute religieusement le requiem des américains, ne ménage pas ses applaudissements et certains espèrent un regain d’inspiration pour les prochains rendez-vous d’Interpol.
Set list : Success/ Say Hello To The Angels/ Narc/ Hands Away/ Barricade/ Rest My Chemistry/ Evil/ Length of Love/ Lights/ C’mere/ Summer Well/ NYC/ The Heinrich Maneuver/ Memory Serves/ Not Even Jail/
Encore: Untitled/ The New/ Slow Hands/ Obstacle 1