Le rapport sexuel « précipité » de DSK à la une

Martine Aubry explique au sujet de DSK sur un plateau de télévision mondaine « Je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l’attitude de Dominique Strauss-Kahn vis-à-vis des femmes. »

On peut la comprendre quand on lit la lettre du procureur de l’Etat de New-York demandant le renoncement au procès dans l’affaire DSK publiée sur le site web du tribunal de l’Etat de New-York. Elle fait 25 pages. Elle confirme le rapport sexuel précipité (hurried) mais admet que le viol ne peut être prouvé, précisant enfin que la plaignante n’est pas crédible après avoir avancé trois versions successives de l’incident.

La lettre donne tous les détails (glauques) expliquant la relation sexuelle qui n’est contestée par personne, avec distance mesurée entre les tâches de sperme et le lieu supposé de la relation, les tâches similaires sur l’uniforme de la femme de ménage, le nombre et la couleur des panties de la victime supposée, etc. etc.

Une tentative de timing du déroulement de la relation sexuelle précipitée est également menée. Entre l’entrée de la femme de chambre dans la suite à 12h06 et le coup de fil de DSK à sa fille il s’est écoulé entre 7 et 9 minutes, délai pendant lequel le DSK aurait emporté le consentement et opéré la relation sexuelle précipitée le menant à l’éjaculation. On peut en déduire que les préliminaires ont été plutôt expédiés et que l’ex-patron du FMI est du genre rapide. De Chirac ont disait de ses conquêtes : « cinq minutes douche comprise. » Bon DSK n’a pas pris de douche puisqu’il en sortait et que la police scientifique a pu faire ces différents prélèvements sur son corps d’athlète. Sans doute les politicards sont-ils des hommes pressés.

Mais comment ne pas abonder dans le sens de la remarque de Titine ? Comme nous nous souvenons également du dérapage sexuel lui aussi reconnu dans le cadre de ses fonctions au FMI, resterait-il encore beaucoup de femmes capables de voter pour DSK ?