Banques et copinages

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Les actionnaires de la banque américaine Citigroup ont refusé d’avaliser la rémunération 2011 de leur pédégé qui devait s’élever à une quinzaine de millions de dollars (y compris primes, stock-options et tout le tra-la-la). Ils ont bien fait, on peut parier qu’à 7 millions de dollars ils trouveront un autre dirigeant largement aussi compétent, ils auront ainsi réalisé quelques économies.

A peu près au même moment fin avril, 32% des actionnaires de la banque britannique Barclays avaient voté contre la rémunération du dégé qui a été de 22 millions d’euros. Minoritaires, ils n’ont pas pu bloquer cette infamie. Idem chez la banque suisse UBS.

Tous ces pédégés sont interchangeables et surcotés. On peut trouver aussi bien, voire mieux, pour bien moins cher. Il suffit de laisser jouer les forces du marché plutôt la tyrannie des copinages de conseils d’administration.