Gaëtan Roussel est un type sympatoche en diable qui se démène pour écrire une musique dynamique et délicieuse, alors quand il sort des disques et les présente en concert, on ne se prive pas de les acheter et de s’y rendre !
Orpailleur est sorti depuis peu, Gaëtan teste sa prochaine tournée à ce soir la Cigale. Un grand escogriffe toujours vêtu de noir, le crâne rasé qui se plisse sous l’effort, beaucoup d’électronique, deux choristes et un light show style Vasarély-années 70’s. Ca pulse, ça pétille, ça flashe… De la musique et de l’énergie sur des rythmes syncopés et des textes touchants. Des arrangements technos sur d’anciennes chansons : Inside Outside qui n’en finit plus dans les claquements de riffs, de bass et les déhanchements des choristes de notre artiste, la foule adore… Il ne joue quasiment plus de guitare sur scène, alors il trimballe sa carcasse un peu maladroitement sur le devant de la scène.
Des nouvelles chansons en ode à la simplicité, à l’énergie éolienne, à toutes ces petites choses de la vie ! Gaëtan se révèle aussi plein de douceur et d’humanité lorsqu’il prêche pour la poésie sur la chanson du même nom : En cas d’alerte ou d’incendie/ Penser à avoir de la poésie/ En cas de clash ou d’inertie/ Penser à avoir de la poésie… ou lorsqu’il nous et en garde contre la barbarie : C’est presque un prénom/ Presque un pays/ C’est une invitation/ C’est presque un prénom/ C’est presque un fruit/ C’est une tentation…
En rappel il jouera une reprise des Talking Heads, son groupe fétiche : Road to Nowhere, un duo avec Rover sur Vielles Canailles, et puis La Barbarie.
Un concert de Gaëtan Roussel c’est un grand coup de vent de fraîcheur dans notre monde cynique et désabusé, à consommer sans modération.