Il n’y a plus de sous

Le report de la mise en service de l’écotaxe sous l’impulsion de contestataires de circonstance qui veulent de la dépense publique mais sans payer les impôts pour les financer, met en suspens nombre de projets de transport en commun dans des collectivités locales. Le produit de cette taxe devait entre autre financer des projets alternatifs au transport à combustion. Eh bien il n’y a plus de sous pour les payer, l’Etat (donc les contribuables) doit compenser une partie du manque à gagner en allant taper dans d’autres caisses, mais il est sûr que lorsque l’on supprime (ou suspend) un impôt il faut supprimer (ou suspendre) la dépense qui va avec. La responsabilisation aurait été de dire cette conséquence au moment de la décision, mais la colère du peuple inquiète les princes.