La France au coin

Le nouveau gouvernement s’apprête à rejoindre Bruxelles pour expliquer qu’une nouvelle fois les engagements français en matière de déficit budgétaire ne pourront pas être tenus. Après Chirac qui a balancé les critères de Maastricht à la Seine (avec l’aide, il est vrai, de l’Allemagne qui se trouvait dans la même situation mais pour de bonnes raisons, celles de la réunification), Sarkozy qui a obtenu un délai pour revenir à un taux de déficit budgétaire de 3% du produit intérieur brut en 2006 ou en 2007, Hollande qui en a obtenu un nouveau en 2012, voici Manuel Valls qui part faire la manche auprès de l’Union européenne pour demander un report additionnel. Cela promet des débats animés et des amertumes prononcées.