Disons que j’ai sauvé la planète d’une crise qui aurait pu être plus grave que celle de 1929. Les moments de soumission à l’autre, de l’homme à la femme ou de la femme à l’homme, ne sont pas le propre du libertinage.
[Sur les prostituées] Ce n’est pas ma conception des relations sexuelles, ça ne me plaît pas. J’aime que ce soit la fête, le jeu. Pour moi ces rencontres étaient des séances de récréation, une soupape de récréation. Les prostitués peuvent faire l’objet de pressions, de la part d’un souteneur, d’un policier. Je ne voulais pas prendre ce risque.
[Ces rencontres représentaient-elles un risque ?] A l’évidence, oui. Mais c’était un risque que j’acceptais. J’ai peut-être eu tort.
[Sur le fait que les dames prestaient des services sexuels rémunérés] Je suppose, M. le président, que vous faites allusion à mon absence de connaissance du statut prostitutionnel de ces personnes? – Oui. – Alors en effet, ma position n’a pas changé.
Rappelons que ces rencontres dites libertines se déroulaient alors que le garçon était chef du Fonds monétaire international et prêt à annoncer sa candidature aux élections primaires aux présidentielles françaises.
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