Le gouvernement islandais a officiellement retiré sa candidature à l’intégration dans l’Union européenne, et c’est très bien ainsi. Rappelons que cette petite ile-Etat nordique de 350 000 habitants avait durement souffert de la crise financière de 2008. Il s’était en effet avéré qu’elle avait été gérée comme un hedge fund avec des banques que l’on avait laissé grossir avec des actifs supérieurs au PIB du pays… Ces actifs s’étant révélés sans valeur, l’économie bancaire s’est effondrée et l’Etat avec.
Dans le besoin, l’Islande a alors demandé son adhésion à l’Union européenne et à l’euro, en gros pour bénéficier de son tiroir-caisse doté par les contribuables communautaires. L’économie est maintenant à peu près redressée et des conflits apparaissent avec l’Union sur de sordides histoires de quotas de pêche, Reykjavik n’a plus besoin de faire la manche et du coup se retire.
C’est une bonne nouvelle car elle montre que l’Islande n’était en rien motivée par une adhésion au projet européen politique. Entrer dans l’Union européenne n’est pas obligatoire, y rester non plus.
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