Deutsche Bank est condamnée à régler une amende de 2,3 milliards d’euros aux autorités financières américaines et britanniques pour avoir manipulé les taux d’intérêt interbancaires Libor et Euribor. Il a été avéré que cette banque a sciemment, et plusieurs années durant, communiqué aux autorités de régulations de fausses informations sur les taux réels qu’elle payait ou recevait avec les autres banques, amenant ainsi à fausser les taux officiels publiés au mieux de ses intérêts.
Une fois encore on constate que livrées à elles-mêmes les entreprises, derrière leurs beaux discours sur le libéralisme, n’ont qu’une idée en tête : ne surtout pas laisser jouer la libre concurrence qui les poussent à se remettre en cause de façon permanente. Que ce soit dans un contexte d’économie socialiste ou capitaliste, vous laissez deux entreprises sans surveillance et la première chose qu’elles cherchent à faire est de s’entendre pour se partager ou manipuler le marché.
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