L’orchestre de Paris dirigé par Tomas NETOPIL joue le Stabat Mater écrit par Antonin Dvorak entre 1876 et 1877, accompagné d’un nombre impressionnant de choristes composant le chœur de l’orchestre de Paris renforcé par le chœur de jeunes du même orchestre.
L’œuvre est connue pour avoir été inspirée au compositeur par une succession de deuils, dont trois de ses enfants. Sa couleur est donc sombre, comme son premier mouvement, Stabat Mater Dolorosa, l’illustre si bien :
Stabat mater dolorosa, Juxta crucem lacrimosa, Dum pendebat Filius.Cujus animam gementem, Contristatam et dolentem, Pertransivit gladius. O quam tristis et afflicta Quae maerebat et dolebat, |
Debout, la mère de douleur, Se tenait en larmes près de la croix, Où pendait son Fils.Son âme était gémissante, Affligée et toute désolée, Un glaive la transperça. Oh ! Combien triste et affligée Elle gémissait et soupirait, |
L’œuvre est belle et tragique, parfaitement interprétée par ces musiciens professionnels qui la font vivre et la partagent de magnifique façon. Le chœur sait murmurer la douleur d’une mère et faire éclater l’espérance du jugement dernier. Un concert qui serre le cœur.
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