Et voici encore un nouveau disque des Archive qu’ils présentent à la salle Pleyel : The False Foundation, désormais dédiée au Rock. La production des britanniques est plutôt du genre effrénée ces dernières années ; la qualité est globalement là, le renouvellement est permanent.
Le show démarre avec une scène dont les autres cotés sont entourés d’une fine gaze à travers laquelle on distingue les musiciens et sur les faces desquelles le light show projette de fascinantes images. Les quatre premiers morceaux sont extraits de The False Foundation : rythmés, saccadés, électro, c’est un éblouissement en sons et lumières … Pleyel s’enflamme pendant que défilent sons et images hypnotiques. Les Archive surprennent avec cette nouvelle musique jouée sur un visuel rénové et moderne, on ne les attendait pas vraiment là, mais quelle bonheur de la voir s’épanouir dans cette modernité musicale. Pollar est toujours grimé en poncho-sombrero-cheveux long, Darius ne tient plus en place et quitte souvent des claviers pour battre le rythme les poings levés, tous sont aussi enthousiastes que leur nouvelle production est dynamique. Un vrai bonheur partagé !
A temple of light love sinister
All climbing to the gates of golden good times
Everything you thought now a distant blur
Forgiven for the lies hate twisted horror
The burning of hope and the dreams you had
Left back at home with a mother crying
Arms raised up to the love collected
We’re all going to the land of pure happiness
With the king of the false foundation
Après Crushed extrait de Restriction et interprété dans la même veine électro, Holly Martin assure ensuite Hatchet qui l’a fait connaitre alors que le light show se déploie en tournoyant sur les six côtés du cube au centre duquel sont toujours réfugiés les musiciens, puis Kid Corner alors que des danseurs apparaissent en image comme prisonniers derrière une vitre matérialisée sur le fond de scène et c’est au milieu de ce morceau que s’effondre les quatre murs fictifs libérant ainsi les artistes désormais offerts à la vue directe du public.
Libéré de cette camisole le groupe va alors retourner vers les morceaux plus classiques de son catalogue, toujours aussi enthousiasmants, après cet incroyable renouveau électro de la première moitié du show. Le show se termine sur une version endiablée et toujours bienvenue de Bullets avant un Blue Faces plus apaisant offrant ainsi un retour à The False Foundation par où débuta le concert.
Un premier rappel se termine sur le classique Controlling Crowds, aux rythmes et harmonies toujours magiques. Again clôture le deuxième rappel et un show trip-hop d’anthologie. Quel enthousiasme, quelle jeunesse, quelle créativité diffusent ces sept britanniques qui prennent des risques et ne se reposent pas sur leurs lauriers. Le show millimétré s’est déroulé à la perfection, donnant pourtant le sentiment d’une machine folle, pour l’immense bonheur des fans.
Setlist : Driving in Nails/ Sell Out/ Stay Tribal/ The False Foundation/ Crushed/ Hatchet/ Kid Corner/ Pulse/ Splinters/ The Weight of the World/ Bullets/ Blue Faces
Encore : Bright Lights/ (Unknown)/ You Make Me Feel/ Feel It/ Controlling Crowds
Encore 2 : Again
Warmup : Dr Drone
Laisser un commentaire