On avait laissé les Kasabian en 2005 après un concert au Trabendo, les revoilà dix-sept ans plus tard, autant dire qu’ils n’ont pas pris une ride : rock, mélodies entêtantes et énergie au programme. Une soirée des plus chaudes avec cette joyeuse bande de musiciens britanniques déjantés.
Le concert de ce soir fut pétillant, plein d’enthousiasme et de jeunesse de la part de ce groupe maintenant sur les routes depuis la fin des années 90’. Habillés tous en blanc, les sept gaillards s’en donnent à cœur joie et leur joie est plutôt irradiante : l’assistance danse et pogotte sur les rythmes très chauds, les verres de bière volent, le Zénith tressaute d’un seul homme, la température devient tropicale… La communauté britannique de Paris se croit à Twickenham et soutient les « blancs » comme s’ils étaient le Quinze de la Rose !
Les deux leaders Tom Meighan (chant) et Sergio Pizzorno (guitare) n’économisent pas leur énergie pour interpréter et animer la longue liste de hits qu’ils ont créés tout au long de ces années. Ils enchaînent les morceaux sans laisser refroidir la salle qui n’en demande pas tant.
Ce groupe est une usine à tubes, simples et énergisants. Une musique et une inspiration jubilatoires, si british. God save the Queen !
Setlist : Ill Ray (The King)/ Bumblebeee/ Eez-Eh (Around the world outro)/ Underdog/ Shoot the Runner/ Days Are Forgotten (The Ecstasy of Gold by Ennio Morricone intro)/ You’re in Love With a Psycho/ Wasted/ Take Aim (The Doberman intro)/ Club Foot/ Re‐Wired/ Treat/ Empire/ Bless This Acid House/ Stevie/ L.S.F. (Lost Souls Forever)
Encore : Goodbye Kiss (acoustic)/ Comeback Kid/ Vlad the Impaler (with Noël Fielding)/ Fire
Warmup : Slaves