Une courte exposition qui retrace quelques-unes des pérégrinations du photographe Henri Cartier-Bresson à travers la France des années 30, et particulièrement celle post-Front populaire où une partie de la population commence à bénéficier des congés payés si âprement obtenus. Les photos de ce grand observateur de l’humain sont toujours touchantes de simplicité, paraissent instantanées, masquant sans doute un grand talent de la mise en scène. On se délecte des familles en pique-nique sur les bords de Seine à une époque où l’on pouvait se baigner dans le fleuve capital, gauloise au bec, béret, baguette et bouteille de gros rouge, toute une époque. Quel œil pour capter ces instants de vie !
Cartier-Bresson s’est engagé en faveur de ce mouvement populaire, ce qui, ajouté à sa fréquentation des surréalistes, sa formation à la peinture et la littérature, son approche du cinéma avec Jean Renoir, fit de lui un des plus fins observateurs de cette France de nos ancêtres.
Et comme il reste du temps le visiteur traverse ensuite l’exposition Guy Tillim, lauréat du prix HBC en 2017, exposant des photos grand-format prises dans des villes d’Afrique australe. Le procédé est intéressant, la photo est divisée généralement en trois parties qui offrent une continuité dans le paysage mais dont chacune des prises ne date pas du même instant, offrant ainsi une discontinuité dans les personnages. On est dans l’Afrique moderne des grandes villes, toutes en couleurs et que l’on devine écrasées sous le soleil. Le temps a passé depuis le Front populaire des bords de Seine… les photographies restent et deviennent une partie de l’Histoire.
Et comme il reste du temps le visiteur traverse ensuite l’exposition Guy Tillim, lauréat du prix HBC en 2017, exposant des photos grand-format prises dans des villes d’Afrique australe. Le procédé est intéressant, la photo est divisée généralement en trois parties qui offrent une continuité dans le paysage mais dont chacune des prises ne date pas du même instant, offrant ainsi une discontinuité dans les personnages. On est dans l’Afrique moderne des grandes villes, toutes en couleurs et que l’on devine écrasées sous le soleil. Le temps a passé depuis le Front populaire des bords de Seine… les photographies restent et deviennent une partie de l’Histoire.