Une polémique franchouillardo-culturo-germanopratine souffle sur la rive gauche : Yann Moix, écrivain de plateaux télévisés voit sortir de derrière les fagots des écrits et dessins antisémites qu’il a commis il y a de nombreuses années. D’abord dans le déni, il admit ensuite ces dérives expliquant qu’il a depuis vécu un long chemin de croix pour purger ces erreurs. L’auteur brillant plus ces derniers temps par ses apparitions polémiques dans les médias que par sa création littéraire, ces saillies racistes lui sont renvoyées en boomerang dans les leçons de morale qu’il a un peu trop pris l’habitude de déclamer sur les ondes.
C’est le risque, quand on est à ce point fasciné par sa propre image que l’on en sature les médias (et les spectateurs), ceux qui brillent un peu moins ne vous ratent pas. Yann Moix en subit les effets qu’il aurait pu anticiper en manifestant moins d’autosatisfaction et un peu plus d’humilité.
Ainsi va la dure vie de Saint-Germain-des-Prés !