L’inflation est de retour dans le monde, et particulièrement dans les pays occidentaux. Depuis le début de la crise sanitaire les économistes avaient du mal à comprendre comment après avoir déversé tant d’argent « central » sur les économies, sans aucun rapport avec l’évolution de la production qui était au ralenti, nous n’avions pas constaté un retour de l’inflation.
Il y a sans doute eu un peu d’inertie mais cette création monétaire débridée ajoutée à la hausse significative des prix des matières premières a déclenché le retour de l’inflation qui semble durable en cette année 2022. La théorie économique est donc toujours d’actualité : si l’on crée plus de monnaie que n’en nécessite l’évolution de la production, la différence va dans l’inflation. Nous en sommes là !
Les conséquences sont diverses :
- Les sexagénaires rajeunissent en se souvenant des années 1980 où l’inflation était à deux chiffres et que c’est un gouvernement… socialiste qui a cassé la spirale inflationniste, notamment en coupant le lien entre salaires indexés et inflation.
- Les banques centrales ont déjà commencé à faire remonter les taux d’intérêt ce qui va ralentir la croissance en renchérissant le coût de la dette.
- Les pays financièrement mal gérés et en déficits publics permanents, comme la France, vont devoir payer des charges d’intérêt de plus en plus importantes compte tenu des niveaux extravagants de leurs dettes.
La prochaine crise risque d’être financière et toucher plus gravement les pays surendettés…