C’est la nouvelle mode en politiques participative et marketing : on fait des élections internes aux partis politiques pour élire un candidat qui ne se distingue pas par la puissance de sa vision. Et on en fait des élections publiques, précédées de débats télévisés où s’affrontent des nains politiques sans programme. Evidemment c’est un happening sans pareil pour la presse à court d’idée qui en fait ses choux gras, provoquant, titillant, abaissant puis plaçant des jugements à l’emporte-pièces.
Ce week-end c’était au tour des candidats socialistes pour la mairie de Marseille de se présenter devant des électeurs socialisant, à grands coups de méthodes marseillaises et d’accents sentant bon la bouillabaisse et les règlements de comptes. Une beurette des quartiers populaires est battue par un cacique grassouillet et auto-satisfait. Cette piétaille risque de faire un peu léger contre l’indéboulonnable Gaudin, qui a 74 ans bien tapés, est en place à la mairie de Marseille depuis 18 ans, et veut rempiler en faisant croire que seule son immense personne est capable de diriger cette ville.
Quel spectacle !