Les beaux-parleurs du CAC40

Un quarteron de patrons du CAC40, salariés surpayés, publie une tribune pour réclamer qu’on les débarrasse de la patate chaude des charges sociales qui pèsent sur les entreprises. C’est une vieille histoire, en gros l’impôt c’est bien mais quand ce sont d’autres qui le payent. Il s’agit donc de diminuer les charges des entreprises pour faire payer la protection sociale par les consommateurs via la TVA et les contribuables via la CSG. Les entreprises deviendraient plus compétitives et les citoyens un peu plus tondus. L’un dans l’autre, personne ne sait vraiment quel serait l’effet économique de ce petit jeu de transfert de charges.

Et tout le monde affirme être dans la ligne d’un rapport Gallois sur la compétitivité qui doit sortir la 5 novembre, que tout le monde commente sans l’avoir lu. Certains l’enterrent, d’autres le glorifient, mais le rapport n’est pas encore sorti. Comment font tous ces augures des plateaux médiatiques pour ainsi parler dans le vide ? C’est l’un des grands mystères de la Création.