Rigolo : Facebook a été introduit en bourse et additionne les milliards de valorisation. Comme l’affaire est chic et que la seule qualité des soi-disant analystes est leur redoutable panurgisme, tout le monde se précipite pour acheter les actions mises en vente par le patron de Facebook en jean-sweat à capuche. Deux jours après l’action avait perdu 20% de sa valeur et les soi-disant analystes s’en émeuvent, accusant pêle-mêle les banques chargées de l’introduction en bourse ou la capuche du patron pour masquer leur incompétence.
Il suffisait de ne pas acheter ces actions, d’analyser les comptes de Facebook et son modèle économique plutôt que de recommander l’achat dans les salons de Wall-Street ! C’est comme au marché quand on achète des tomates, il faut regarder au fond du panier pour voir s’il n’y a pas de tomates pourries.
Bref, une introduction en bourse mondaine se traduit en 48 heures par une destruction de valeur de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Tout ceci n’est pas grave, Messieurs les Marchés sont de vraies girouettes et dans 8 jours ils auront peut-être rétabli la valeur de Facebook ou plus. Mais l’on voit que l’incompétence des marchés se double d’une irresponsabilité désarmante.