Le métier de snipper relève tout de même d’une drôle de vocation : on en a vu à l’œuvre dans les ruines de Stalingrad assiégée, c’était sans doute pour la bonne cause (au moins pour les russes), mais on en voit désormais de plus en plus dans les guerres civiles. Sarajevo fut un point d’orgue en la matière où des crétins planquaient des jours entiers dans des étages d’immeuble pour prendre des rues en enfilade et tirer sur tout ce qui bouge. Il y a eu la Lybie et c’est maintenant à Homs en Syrie qu’ils exercent leurs talents.
Il faut quand même avoir les neurones bizarrement disposés pour faire le boulot de snipper contre une population en générale civile. Il faut sans doute aimer, non seulement tuer, mais surtout terroriser les siens. Ce doit vraiment être un job pour psychopathe ! Mais a priori il y a de la demande pour ces postes.