Les représentations du cœur dans l’art contemporain : dans un filet de pêcheur, sur un obélisque phallique de Niki de Saint Phale, une photographie de Sophie Calle dédiée à un toréro encorné… C’est un peu étrange, comme l’inspiration débridée de ces artistes.
L’intérêt de cette exposition est aussi de découvrir ce Musée de la vie romantique, ancien hôtel particulier d’Ary Scheffer (1795-1858), peintre d’origine hollandaise, où il reçoit le tout-Paris artistique, et particulièrement musical. Chopin joue dans le salon où il retrouve Liszt et Rossini, mais aussi Delacroix et Georges Sand. Les bâtiments sont rachetés par l’Etat en 1956 et transformés en musée. Il n’y a qu’en France que l’on est capable d’investir de l’argent public dans « la vie romantique », ce qui est toujours mieux que de financer des Jeux Olympiques !