David Bowie is…(2)

Bowie-is_01Et voici enfin cette fameuse exposition David Bowie is… dont le tout-Paris bruisse depuis quelques semaines. Elle est évidemment bondée, mais vaut le déplacement. Une exposition techno alliant documents écrits, vidéo, image et son, dans laquelle le visiteur se promène un casque hi-fi sur les oreilles qui se connecte automatiquement sur l’animation devant laquelle il déambule.

Chaque pièce apporte une réponse différente à la question David Bowie is? en illustrant la réponse avec force médias ou objets. On y voit les costumes créés pour les différents personnages endossés par Bowie, des manuscrits originaux sur lesquels il écrivit certaines de ses chansons de légende, des guitares, le verbalizer un ordinateur dont il initia la création pour moderniser l’écriture automatique chère aux surréalistes, des photos, des affiches. Le tout est interactif, bouge avec les spectateurs, se rembobine quand on tourne le dos, est projeté sur tous les murs, le plafond… La voix du Maître est omniprésente : de Starman enregistré lors d’un cultissime émission de Top of the Pops en 1972, à Heroes en 2001 dans un concert hommage aux policiers new-yorkais de l’après 11 septembre, sur Golden Years par le Thin White Duke, avec Rock ‘n’ Roll Suicide lors de la destruction de Ziggy Stardust en 1973 (…not only it’s the last show of the tour, but… it’s the last show I will ever do), dans les écouteurs où il devise sur le chaos du Monde et le processus créatif.

Bowie est partout dans cet environnement féérique et sombre qu’il a créé de toute pièce, fruit de son incroyable imagination qui, alliée à un talent musical et littéraire hors pair, a engendré l’un des artistes qui a marqué le XXème siècle.

On craignait un simple étalement des oripeaux de la star, style fan-club de Claude François. On a beaucoup mieux avec un voyage au gré des étapes d’un parcours artistique éblouissant. Le public reconnaissant se presse démontrant si besoin en était l’influence que Bowie a eu sur bien des vies. L’aventure n’est d’ailleurs pas finie en ce nouveau siècle. Vu le nombre de visiteurs au m², le mieux est sans doute de repartir avec le catalogue de l’exposition pour être sûr que l’on a perdu aucun détail.

Voir aussi David Bowie is…(1)

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