L’Etat cherche à récupérer d’une main ce qu’il a donné de l’autre

La France envisage « une taxation exceptionnelle des bonus 2009 » en coordination avec le Royaume-Uni et sur le thème que ces bonus sont en partie le résultat du soutien apporté par les contribuables au sauvetage des banques. Cette alliance franco-britannique est plutôt étonnante sur un sujet où Londres se fait généralement le chantre du libéralisme effréné. A l’écoute des déclarations politiques et à la lecture de la presse on ne comprend pas bien qui sera taxé : les banques ou les bénéficiaires des bonus, ou les deux peut-être ?