Le béton et les marchés

Martin Bouygues, bétonneur mondial proche du pouvoir hexagonal, se plaint amèrement des réformes en cours des marchés financiers qui aboutit à ce que des titres Bouygues soient échangés sur les marchés financiers sans que l’intéressé ne soit informé de ces transactions.

Bah oui mon grand, c’est la dernière mode en matière de boursicotage : les dark pools (ou autres crossing networks), sortes de plateformes informatiques ultrasophistiquées, fruits de la créativité malsaine des financiers mathématiciens qui ont mis à terre la planète finance en 2008 et où s’achètent et se vendent des titres en gré-à-gré de façon plus ou moins confidentielle en dehors des marchés boursiers classiques et de leur transparence.

Mon grand, la meilleure façon de ne pas être touché par les turpitudes des marchés financiers et leurs avatars c’est de ne pas solliciter leurs sous. A partir du moment où une société est en bourse ses créateurs historiques se défaussent de leurs titres de propriété dans les mains d’inconnus dont une partie de forbans. Il est toujours possible ensuite de réclamer plus de réglementation mais c’est un peu tard et légèrement incohérent…