Dans Libération le patron de Total a un peu de mal à expliquer ses programmes de rachat d’actions. C’est l’ultime absurdité du capitalisme d’aujourd’hui, les entreprises à défaut de pouvoir générer des projets à 15% de rentabilité (taux exigé par les analystes financiers) choisissent de consacrer leur cash à racheter et annuler leurs propres actions. Le pire c’est que l’on calcule une rentabilité de ces rachats et qu’elle atteint généralement les 15% ! En réalité la véritable ultime étape est lorsque, comme dans le cas de la banque néerlandaise ABN, les actionnaires optent pour le démantèlement de leur entreprise et sa vente par appartement.