Les prix des denrées alimentaires augmentent du fait de l’offre inférieure à la demande (et sans doute un peu de la spéculation, sport favori de notre bon capitalisme) et les pays du tiers-monde trinquent. On y voit même des émeutes de la faim. Pas facile de s’y retrouver puisque quand les prix sont bas les pays du tiers-monde trinquent également. Est-ce que les agriculteurs européens dont les exportations sont subventionnées par le contribuable communautaire lorsque les prix mondiaux sont inférieurs aux prix d’intervention rendent leurs subventions lorsque l’on se trouve dans une situation inverse ? Ce pourrait constituer une ressource à allouer au tiers monde non alimentairement autonome, après tout ce sont eux les premières victimes des subventions distribuées en Europe.