Les catastrophes naturelles et la politique

Une pensée pour les survivants du Sichuan chinois qui vivent les angoisses du tremblement de terre et de ses suites. La réaction de refus des secours occidentaux des asiatiques en Chine comme en Birmanie, après le cyclone, est étrange. C’est comme une espèce de déni de cette réalité tragique, ou alors un excès de nationalisme qui font penser à ces dirigeants qu’ils s’en tireront tous seuls ?

La Chine encore dispose de moyens financiers et matériels importants pour affronter cette catastrophe, mais la Birmanie, à part l’exportation de moines bouddhistes et du pavot il ne doit pas y avoir beaucoup d’activités économiques susceptibles d’amener des devises à Rangoon ! Des dictateurs aveugles qui refusent d’affronter la misère de leur peuple et préfèrent organiser un référendum au lendemain d’un cyclone dévastateur plutôt que d’ouvrir leur pays à l’aide internationale. Après tout c’est bien la définition d’une dictature.