Le baron Sellières et les quatorze autres dirigeants du groupe familial Wendel se distribuent 320 millions d’euros de bonus, soit 21 millions par personnes, via un montage sophistiqué qui n’a pourtant pas réussi à tromper son monde. La famille Wendel s’inquiète et soupçonne de s’être fait grugée dans l’affaire. Après tout, ces 320 millions aurait pu aussi être versés en dividendes aux actionnaires, voire en augmentation de salaire aux salariés. Le bon baron est donc en train de tenter d’expliquer à la famille comment les éblouissantes performances d’un quarteron de dirigeants vieille France justifie l’octroi de primes de 21 millions d’euros à chacun, et encore, c’est une moyenne, le vieux baron se mange à lui tout seul 50 ou 70 millions car il a été bien plus compétent que tous les autres.