Grèce : et maintenant ?

Drapeau_GreeceAprès la victoire du non au référendum sur le plan d’aide européen, les citoyens grecs exultent avec le sentiment de fierté que la démocratie grecque a vaincu la dictature de l’euro. Mais il n’y toujours pas plus de sous dans les caisses publiques que la semaine dernière (plutôt moins d’ailleurs) et les banques sont fermées.

En vérité les gens raisonnables savent que, dans la zone euro ou en dehors, il faudra des décennies d’aides financières et politiques pour réformer la Grèce, voire un siècle avec de la bonne volonté. Bien entendu une très grande partie des dettes dues aux contribuables européens ne sera pas remboursée et il faudra encore ajouter d’autres financements pour soutenir ce pays. Alors autant le faire en gardant Athènes dans le bateau.

Mais évidemment ce n’est pas un message très facile à diffuser à ses électeurs prêteurs d’où les difficultés des dirigeants des autres pays pour avouer à leurs électeurs l’étendue du désastre financier. Contrairement à ce que semble penser l’extrême gauche grecque, il y a également de la démocratie dans les pays prêteurs et des citoyens qui vont bien devoir se substituer d’une façon ou d’une autre aux débiteurs défaillants. En famille comme dans l’Union européenne, dès que des histoires d’argent se mêlent aux réunions, cela dégénère rapidement.

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