Ça y est, le contribuable américain est appelé à la rescousse pour refinancer les deux établissements de crédit américains qui portent 50% des encours de crédits immobiliers du pays. Comme quoi l’idéologie ne doit pas exclure le pragmatisme, même s’il est vrai qu’il est tout de même fatiguant d’entendre « les marchés » nous seriner à longueur d’année via leurs soi-disant analystes : synergies par-ci, relais de croissance par-là, gisement de productivité et autres slogans du même acabit, pour se voir renflouer par le contribuable quand ça ne va plus ! Ce n’est pas juste mais c’est malheureusement nécessaire. On aimerait entendre les divas de la finance faire amende honorable mais il ne faut pas rêver, elles se contentent de faire la manche auprès des actionnaires et d’augmenter leur capital pour renflouer les pertes et rebooter le système.
On a quand même entendu les petits actionnaires en assemblée générale de NATIXIS demander la liste de leurs diplômes à la direction qui a dû ressentir un grand moment de solitude, avant d’être confirmée par ladite assemblée. L’histoire ne dit pas si la liste demandée a été fournie, sans doute.