Lehman Brothers tombe. On ne va pas pleurer sur le sort de ces banques d’affaires peuplées de divas de la finance qui ont presté leurs conseils en fusion, synergies et bobards idéologiques à prix d’or pendant des années et qui ont eu tort de n’en point rester aux conseils, investissant de plus dans des produits tellement compliqués que les divas susnommées en ont oublié leurs leçons de première année d’économie, du coup elles ont beaucoup perdu… Les basiques sont notamment (comme nous l’avons déjà souligné à de nombreuses reprises) que les bénéfices ne peuvent pas durablement augmenter plus que les chiffres d’affaires sous peine que le plancher rejoigne le plafond. Lorsque les soi-disant analystes financiers exigent de « l’effet de levier » à tous les étages des compagnies cotées, ils précipitent le clash. En fait la réalité revient au galop et lorsque tout ceci sera terminé, si l’on déduit les pertes abyssales qu’auront enregistré les banques mondiales, des gains hallucinants réalisés ces dernières années on aura leur rentabilité réelle.
Les économistes mondains font d’ailleurs la différence entre « l’économie réelle » et l’autre économie que l’on peut sans doute qualifier d’irréelle et qui montre actuellement ses limites.