Le président de la République annonce « une baisse des impôts » pour 2016. Hélas, il oublie de préciser quelles dépenses seront diminuées en parallèle ! C’est toujours le même syndrome français de la dé-corrélation entre recettes et dépenses, syndrome qui a mené les finances publiques françaises dans la déplorable situation où elles se trouvent. On peut comprendre que Mme. Michu soit saisie de cette incompréhension que grosso-modo les dépenses doivent égaler les recettes, c’est plus difficilement admissible de la part d’un chef d’Etat.
La mission des dirigeants et des élus est aussi (et surtout) pédagogique, notamment expliquer comment on ne peut pas diminuer des impôts en période de croissance quasi-nulle sans baisser des dépenses pour un montant au moins équivalent, comme à la maison. A défaut l’ajustement doit être fait par une augmentation de la dette que devront payer nos enfants. C’est un principe dont la simplicité effraie même nos dirigeants surdiplômés.
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