Les Samshing Pumpkins au Zéntih ce soir. Le chroniqueur morose avait en tête de partager au moins une fois une soirée avec le grand Billy Corgan. Voila qui est fait et ne laissera ni à l’un ni à l’autre un souvenir indestructible, mais il a fait bon profiter deux heures durant de l’énergie de ce groupe un peu incompréhensible. Seul Billy est de la formation d’origine, qu’il a crée et qui a connu des hauts, des bas et des fâcheries. La nana de service est à la basse, le guitariste d’appoint est anonyme et bruyant, le gamin à la batterie cogne dur.
Que dire de la musique live des Pumpkings ? C’est du rock industriel, un peu moins pervers que celui de Nine Inch Nails, un peu plus alternatif que Rammstein ; tout de même très bruitiste. On a du mal à suivre le cheminement des 2 guitares et de la basse dans un déchaînement de saturation et les affres d’un son surpuissant et sans doute de mauvaise qualité. Qu’importe, ces 4 là ont l’air de s’y retrouver et ne comptent pas leur temps (plus de 2 heures de show). C’est alternatif, confus, électrique, mais ça réveille les morts et vous laisse le cerveau un peu écrabouillé, le groupe porte bien son nom.
Billy qui peut compter sur un fan-club enthousiaste et dévoué salue longuement les premiers rangs avant de quitter la scène qui vibre encore d’une overdose de larsen.
Setlist : Quasar/ Panopticon/ Starla/ Geek U.S.A./ Muzzle/ Window Paine/ Lightning Strikes/ Soma/ Siva/ Oceania/ Frail and Bedazzled/ Silverfuck/ Pinwheels/ Pale Horse/ Thru the Eyes of Ruby/ Cherub Rock/ Owata/ My Love is Winter/ For Martha
Encore : Zero/ Bullet With Butterfly Wings