L’Etat français continue de peser sur la fixation de prix de vente des entreprises qu’il contrôle. C’est le cas dans les transports urbains où le prix du ticket ne couvre plus qu’une part minoritaire et sans cesse décroissante des coûts de transport, le reste étant pris en charge par la collectivité (entreprises et contribuables) qui ne recouvre pas intégralement la communauté des utilisateurs.
C’est le cas aussi d’Electricité de France (EDF) entreprise publique pour laquelle l’Etat conteste la formule de fixation des prix qu’il a lui-même approuvée. Pour des raisons électoralistes il refuse les augmentations de prix résultant de l’application de cette formule… et le conseil d’Etat condamné l’Etat à rattraper les retards d’augmentation de prix de l’entreprise du fait de ces blocages politiques. Là-dessus Ségolène Royale arrive comme ministre de l’énergie, re-bloque à nouveau tout le processus et l’entreprise n’est toujours pas autorisée à augmenter ses prix ni à rattraper les retards d’actualisation de ceux-ci.
Là encore, la collectivité paye lorsque ces entreprises ne se suffisent plus à elles-mêmes.