Les autorités financières britanniques sont en train d’essayer d’être plus malignes que la bande de traders-fraudeurs surpayés qui a transformé le marché des changes londonien en tripot clandestin où s’affrontent des forbans du taux de change. Ce marché était jusqu’ici de gré-à-gré c’est-à-dire qu’il était censé n’être gouverné que pas la sacro-sainte loi de l’offre et de la demande, fonctionnant H24-7j/7, avec un fixing journalier qui déterminait le cours du jour servant ainsi de référence à des millions de transactions de change.
Bien entendu, nos traders-fraudeurs surpayés, apôtres du marché, ont laissé parler leur instinct et manipulé le fixing sur lequel, même des variations microscopiques peuvent déclencher des résultats colossaux compte tenu des volumes en jeux. Le régulateur qui a déjà phosphoré sur la manipulation par les traders-fraudeurs des taux d’intérêt, va grosso-modo étendre au marché des changes ce qu’il a mis en place pour les taux d’intérêt.
Lourde tâche : comment contrôler les tendances délictueuses d’une bande de traders-fraudeurs surpayés ?