Entre deux auditions chez le juge pour trafic d’armes et d’influence, Pasqua père énonce quelques bons principes. Face à l’option des tests ADN pour autoriser le regroupement familial des immigrés, il a affirmé que « pour des personnes de sa génération [qui ont connu la dernière guerre mondiale] », toute idée d’utilisation de la génétique à des fins de sélection exhale des relents nauséabonds. Même pour les générations qui ont suivi et qui connaissent un peu l’Histoire de la barbarie en Europe, ces tests ADN sont déplaisants. C’est un peu comme les rafles de gamins sans papier dans les écoles. Il vaut mieux pour le moment accueillir, même un peu contraint et forcé, quelques immigrés fraudeurs de plus plutôt que de faire un tri avec ces méthodes tellement évocatrices et lourdes de sens.
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Délits d’initié à tous les étages chez EADS
Les affaires de délits d’initiés se poursuivent chez EADS. Il semble qu’il n’y ait pas que Forgeard qui se soit goinfré avant la chute des cours provoquée par l’annonce des retards industriels de l’A380… L’autorité des marchés financiers parle de ventes massives d’actions durant cette période, par 1 200 salariés de l’entreprise.
Comme l’actionnaire Lagardère a par ailleurs vendu ses titres à la Caisse des dépôts et consignation (CDC), toujours avant la chute, la presse et la politicaillerie accusent l’Etat de négligence coupable, voire pire. La situation est inextricable car on peut penser que l’Etat actionnaire d’EADS et de la CDC était au courant des problèmes d’Airbus. S’il avait prévenu la CDC de la situation en lui demandant de ne pas faire la transaction, il y avait délit d’initié. Il n’a rien dit et du coup l’Etat est accusé d’être vendu aux intérêts de Lagardère ! Rendons grâce au groupe Lagardère qui avait affiché depuis longtemps déjà sa volonté de sortir de l’aéronautique. On peut admettre par ailleurs que l’Etat et ses démembrements aient voulu monter dans le capital d’EADS, entreprise jugée stratégique. Cela a été fait au prix fort, ce qui n’est sans doute pas dramatique compte tenu de l’enjeu, et puis les cours vont bien remonter un jour.
Le vrai sujet est plutôt que les cadres EADS semblaient passer plus de temps à s’impliquer dans l’affaire Clearstream ou à suivre leurs les marchés boursiers, qu’à régler les questions industrielles d’une entreprise qui n’en manquait pas.
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Au musée Gustave Moreau
Au Musée Gustave Moreau dans le IXe, l’ancienne résidence-atelier de ce peintre de la fin du XIXe siècle, on n’est pas fasciné par sa peinture inspirée par tout un fatras de religion et de mythologie antique, mais plus intéressé par cet intérieur artistique d’un hôtel particulier parisien.
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Chocs de viandes
Il y eu un espoir que la valse des brutes anabolisées échoue sur le deuxième temps, en ce samedi soir contre All Black. Espoir déçu, il semble qu’au jeu de la brutalité, notre vieille Europe en ait encore à démontrer au nouveau Monde : l’Angleterre bat l’Australie et la France élimine la Nouvelle-Zélande. Il est vrai qu’au hit-parade de la barbarie, notre continent a déjà tout prouvé. Bref, nos musculeux l’ont emporté, déclenchant des hurlements de joie dans les rues françaises. Certains étaient bien amochés au sortir de cette bataille qui ne fut pas un long fleuve tranquille. Il semble que cela ait cogné sévèrement après les hymnes nationaux endiablés et les danses primitives. C’est le but du combat. Il va falloir qu’ils se retapent un peu avant de poser nus dans le calendrier 2008. A moins que le sang sur les muscles ne soit plus vendeur que l’huile ? Tout le gouvernement français avait fait le déplacement afin de présider à la distribution du pain et des jeux.
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La Libye, joli port de pêche
Les infirmières bulgares se lâchent et détaillent les tortures auxquelles elles ont été soumises durant leur détention de plusieurs années en Libye. Cela relève de la gégène telle qu’elle était pratiquée à la Villa Susini aux heures sombres de la bataille d’Alger. Si ce qu’elles disent est vrai, on peut vraiment se demander quels étaient les buts de telles tortures ? Les aveux arrachés révélant qu’elles avaient intentionnellement inoculé le sida à des gamins dans un hôpital ont fait hurler de rire le reste de la planète. Qu’est ce qui a pu bien passer par la tête des dirigeants libyens pour ordonner de telles pratiques au XXIe siècle ? Quoi qu’il en soit, la Libye a reçu argent et contrats commerciaux en échange de la libération de ces infirmières. Comme quoi finalement cela n’a guère porté préjudice au pays et à son colonel d’opérette.
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McCullin Don, ‘Risques et Périls’.
Sortie : 2006, Chez : . La traduction française de l’autobiographie d’un grand photographe-journaliste de l’actualité guerrière de la deuxième moitié du XXème siècle. Il a tout vu, du Biafra au Liban, du Vietnam au Salvador. Il raconte ses pérégrinations et ses sentiments face aux horreurs de la planète, avec un œil engagé. Il a consacré sa vie à filmer et commenter la face la plus sombre de notre humanité. Il faut sans doute une bonne dose de sérénité pour survivre face à un tel amoncellement de souffrance et de barbarie. Il y a de la tristesse dans les mots et les images de McCullin, mais quel parcours passionnant !
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Tropper Jonathan, ‘Le livre de Joe’.
Sortie : 2004, Chez : . Un roman de gare un peu sophistiqué, haletant. Un écrivain comblé revient dans sa ville natale, qu’il a tournée en dérision dans son roman à succès. Il y retrouve des fantômes, des gentils, des méchants et la femme de sa vie. Tout se termine bien.
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Coe Jonathan, ‘La Maison du sommeil’.
Sortie : 1997, Chez : . Un roman complexe où se mêlent les histoires et les époques, les charlatans de la psychiatrie et l’amour qui pousse à la folie, l’innocence et les expériences, le rêve et les réalités. C’est une histoire passionnante où l’imagination foisonnante de Coe laisse sa place à l’imagination de ses lecteurs. On peut penser que la fin est heureuse.
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Des plumitifs racoleurs
La seule chose qui intéresse les plumitifs lors des journées parlementaires de l’UMP est de savoir si le premier ministre a encore sa place auprès d’un président envahissant. On imagine que ces députés et sénateurs de droite ont bien dû aborder d’autres questions, peut-être un peu de politique ? Les journalistes ne s’en sont pas aperçu semble-t-il. A moins qu’ils n’aient pas compris lorsque les sujets non people sont venus sur la table ?
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La Corse, un pays pacifique…
Les cagoulés corses tirent des roquettes anti-char sur des bâtiments administratifs pour fêter l’arrivée du Garde des Sceaux, Rachida Dati, sur l’Isle de beauté. Vue leur tolérance immodérée à l’égard de la diversité française, on les a sentis particulièrement motivés par la venue Rachida.
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Ultra-Orange & Emmanuelle
Le disque d’Ultra Orange & Emmanuelle est magnifique ! Emmanuelle c’est Emmanuelle Seignier, qualifiée de nouvelle égérie underground par Libé cet été, et accessoirement femme de Roman Polanski. L’ambiance est complètement inspirée par le Velvet Underground du temps de Nico : voix éthérée et chuchotée, guitares métalliques, accords mineurs, évidemment cela manque un peu d’inspiration mais qu’est-ce que c’est bon ! Ils sont à Paris en concert le mois prochain.
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Björk – 2007/08/26 – Paris Parc de Saint-Cloud
Björk en Seine – 2007/08/26 – Festival Rock en Seine Paris Parc de Saint-Cloud
C’est l’évènement culturel et musical de la rentrée : après deux prestations dans le Sud en début de semaine qui ont embrasé les arènes de Nîmes, Björk et sa troupe glacio-technoïde s’installent à Saint-Cloud pour le final de Rock en Seine. La composition fut époustouflante, à la hauteur des plus hautes attentes des 20 000 spectateurs qui se pressaient devant une scène bariolée de drapeaux aux couleurs fluo, dessinés d’animaux divers.
A 21h40, alors que la pression (physique) devenait difficile pour les premiers rangs et l’intensité (artistique) insoutenable pour les fans en haleine, les musiciens se mettent en place : une section de cuivres-choristes islandaise composée d’une dizaine de femmes habillées en bouteille d’Orangina, aux couleurs flamboyantes du dernier album Volta, chacune un fanion rouge au dessus de la tête, un claveciniste, un batteur ainsi que Mark Bell et Damian Taylor, préposés aux machines et à l’électronique (voir encadré sur la Reactable). Une voute laser strie le ciel depuis le fond de la scène et Björk apparaît sur les premières rythmiques numériques obsédantes de Innocence. Pieds nus, vêtue d’une robe de fée à dominante dorée (très légèrement inspirée de la tenue de clown triste de Bowie sur le clip Ashes to Ashes), le front maquillé d’or et des mèches blanches dans les cheveux, elle parcourt déjà la scène de ses pas décalés et légers, dans le froufroutement inaudible des plis de sa chasuble moirée. Les bras tendus sous les lasers déchirant la nuit elle nous invite à la suivre dans une plongée au cœur de ses mystères.
Les 20 000 spectateurs hypnotisés par ce prologue libérateur vibrent déjà lorsque résonne la rumeur sinistre de l’intro de Hunter (de son avant-dernier disque Homogenic) : I’m hunting/ I’m the hunter/ (but you just don’t know me). Oui, Björk chasse inlassablement la nouveauté armée de sa seule foisonnante créativité. Elle tend à la fusion de l’électronique avec la stridence de sa voix cristalline, en une exceptionnelle unicité temporelle, visuelle et auditive. Et pour mieux nous enrôler dans cette quête, Hunter se clos sur le jaillissement soudain des mains de l’artiste d’un filet synthétique jeté vers la foule en deux cônes inextricables. Telle une Spider-woman spirituelle elle nous capte dans les rets étroits de son univers étrange et poétique, que nous n’avons d’ailleurs aucune envie de quitter, petits poissons consentants pris au piège de la pieuvre dominatrice, nous nous laissons dévorer avec délice.
S’ensuivent Joga et le déchaînement électronique de Earth Intruders. C’est le cri du centre de la terre, là où tout n’est que magma brûlant et d’où s’élève en une colonne volcanique le cri de Björk : We are the earth intruders/ We are the paratroopers/ Stampede of sharpshooters/ Voodoo… Le public captivé écoute religieusement l’éruption musicale qui s’échappe de la scène en coulées numériques et suit les pas de funambule de sa créatrice, voletant d’un incendie à une incandescence, dodelinant de la tête et contrôlant l’énergie.
Puis viennent d’autres retours aux albums du passé avec I miss you, Army of me (terrifiant), Hyperballad, Hidden place, Pagan poetry, 5 years, Pluto. Qu’elle soit à coté du claveciniste pour une bouleversante ballade, aux pieds de ses choristes pour s’unir à elles où parcourant inlassablement la scène elle fait toujours preuve d’une incroyable présence, d’une fulgurante personnalité. Seul faille à ce contrôle total sur les évènements un léger tic qui lui fait jouer avec la langue avant ses phrases.
On la croirait descendue du carrosse de Cendrillon pour nous délivrer le message d’un monde dont elle seule a les clés, celui d’une musique complexe et d’une poétique troublante. Telle une réincarnation évanescente du Petit Prince sur sa planète, elle a planté son arbre dont les racines nous enserrent dans une féérie de modernité et de subtilité.
Derrière l’image idyllique et pure de ce petit lutin de l’électronique et de la modernité se cache en réalité une artiste accomplie, au sommet d’une inspiration qui synthétise tous les courants musicaux et visuels du monde d’aujourd’hui.
L’unique rappel se termine sur un Declare Independance qui fait parler la poudre ! Les rythmes électronique s’entrechoquent et se superposent sur les hurlements libérateurs d’une Björk qui fait reprendre son hymne à tout le Parc : Raise the flag/ Raise the flag (higher, higher) ! Les écrans vidéo de chaque coté de la scène s’emballent sur des prises de la Reactable et autres écrans tactiles musicaux, machines sonores étranges manipulées par des apprentis sorciers qui en extraient des sons bouillotants et des rythmes furieux. Sous une cathédrale débridée de lasers hallucinés, les bras en croix Björk marque le beat infernal de son refrain sous une pluie de cotillons argentés puis soudainement tout s’arrête, laissant les spectateurs subjugués, mais un peu frustrés…, seulement 90 mn, l’artiste ne fait pas d’heures supplémentaires, on en aurait voulu tellement plus !
Set list : 01. Brennið Þið Vitar, 02. Innocence, 03. Hunter, 04. Immature, 05. Jóga, 06. The Pleasure Is All Mine, 07. Hidden Place, 08. Pagan Poetry, 09. Anchor Song, 10. Earth Intruders, 11. Army Of Me, 12. I Miss You, 13. Mother Heroic, 14. Five Years, 15. Wanderlust, 16. Hyperballad, 17. Pluto
Rappel: 18. Oceania, 19. Declare Independence.Un nouvel outil musical est utilisé lors de la tournée Volta : La Reactable. Il s’agit d’une table à musique électro-acoustique développée par l’Université Pompeu Fabra de Barcelone qui permet à plusieurs utilisateurs de déplacer des objets sur une surface translucide créant ainsi différents types de son interférant entre eux. Le but est de déplacer des blocs appelés tangibles sur la table ronde rétro-éclairée de différentes formes modulables en fonction de leur emplacement et de leur nombre sur la Reactable. En déplaçant et en actionnant ces tangibles, l’interaction de ces derniers créé une sorte de synthétiseur virtuel créant des rythmes musicaux et des effets sonores représentés sur la table par des cercles et des sinusoïdales. Il existe seulement deux reactables dans le monde et Björk est ainsi la première artiste à en faire un usage grand public pour les concerts de la tournée Volta. Aucun apprentissage particulier n’est nécessaire pour l’utiliser, c’est un instrument collaboratif et intuitif. -
Le « Mime Marceau » est mort
Marcel Marceau décédé hier disait que l’art du mime:
« donne au silence l’écho du temps et la pesanteur ailée de l’espace. »
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« Un cœur invaincu » de Michael Winterbottom
Ce film est la mise en image du livre bouleversant écrit par la femme de Danny Pearl, journaliste américain décapité par des terroristes islamiques au Pakistan en 2002. On retrouve à l’écran ce qui a fait l’intérêt du livre : l’émotion malgré la barbarie, l’insondable dignité de cette femme brisée face à l’incommunicabilité des civilisations. Marianne Pearl a appuyé ce film pour que son fils (elle était enceinte de son mari assassiné) découvre un jour ce que fut la fin de son père.
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Des journalistes pervers
Les journalistes sont vraiment vicieux. Alors que le ministre des affaires étrangères Kouchner explique à un parterre de plumitifs que la crise avec l’Iran est grave et qu’il faut se préparer au pire, Nicolas Beytout l’interrompt et lui demande comment on se prépare au pire, Kouchner lui répond que le pire serait la guerre, hypothèse à laquelle on se prépare notamment avec des plans d’état-major. La planète média s’empare de cette pépite et diffuse en boucle les mots de Kouchner le « va-t’en guerre », avec une délectation qu’elle n’avait plus éprouvée depuis la dissolution de l’assemblée nationale prononcée par le président Chirac !
Littéralement il n’y a rien à reprocher à Kouchner : Beytout avait peut-être une autre idée de ce que peut être le pire dans la confrontation actuelle avec l’Iran ? Nous pas, le pire c’est la guerre. En revanche, médiatiquement, Kouchner n’a pas su s’adapter à la perversité de son interviewer et à son intérêt plus marqué pour le spectaculaire que l’analyse. Il s’est fait piéger comme un débutant. Le plus navrant est que rares sont les journalistes qui se sont penchés sur le fond du débat, tous occupés à gloser sur ce faux pas plutôt qu’à nous éclairer sur leurs propres hypothèses du pire et leurs idées pour l’éviter !
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L’addition sera pour plus tard
Le président Sarkozy s’agite en tous sens et garde une bonne popularité. Il n’a pas encore demandé à ses électeurs de payer l’addition. Pour le moment on le voit surtout distribuer des cadeaux. L’accueil sera sans doute moins favorable lorsque qu’il faudra faire passer les réformes qui vont taper au porte-monnaie.
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Un Lionnel Jospin frustré attaque Ségolène Royal
Jospin, qui s’est fait sortir au premier tour des élections présidentielles en 2002 avec 16,2% des votes, se fait plaisir en traînant dans la boue Ségolène qui avec 25,9% au premier tour a pu défendre ses chances au second d’où elle est ressortie battue avec 46,9%. Il est sympathique ce garçon mais après s’être retiré de la vie politique il y a cinq ans, avoir envisagé d’y revenir si le pays l’appelait (ce qui n’a pas été le cas) pour les présidentielles 2007, il pense maintenant à reprendre le PS si bien sûr le parti l’appelle…
Afin de préparer sa campagne, dans un livre à paraître, il qualifie Ségolène de « candidate qui était la moins capable de gagner », puis d’être « une illusion », « une personnalité [qui] n’a pas les qualités humaines ni les capacités politiques » pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche et « espérer gagner la prochaine présidentielle ». Selon lui, elle est « une figure seconde de la vie publique » qui n’est « pas taillée pour le rôle » de premier secrétaire du PS. « Avoir commis une erreur [en la désignant] ne justifie pas qu’on la réitère » affirme-t-il.
Il a sans doute raison, mais qui est-il ce zozo là pour agresser pareillement sa petite camarade de parti ? Même les OPA les plus sauvages du grand capitalisme international ne donnent pas lieu à un tel déchaînement de haine. Généralement dans le business, une fois la défaite consommée, chacun passe à autre chose. Mais le Jojo qui s’est retiré de la vie politique en 2002 n’arrive pas à s’y faire. C’est un peu pathétique !
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Rien de nouveau en Centrafrique
Les massacres continuent en Centrafrique et l’armée française qui y est revenue est accusée de les couvrir. L’Histoire continue…
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Adieu Jean-François Bizot
Jean-François Bizot est mort. C’était un des créatifs parangons de l’esprit soixante-huitard. J’ai lu Actuel (deuxième version) qu’il avait créé lorsque j’étais à la fac. Hebdomadaire underground et rock, impertinent et iconoclaste, il alimentait les phantasmes étudiants de nos vies débutantes. C’est Actuel qui avait déniché la thèse de Khieu Sampan soutenue à la Sorbonne avant d’être mise en œuvre sur le terrain au Cambodge. Intellectuel vibrionnant Bizot était aussi écrivain à ses heures. Il avait décrit en 1978 dans Les Déclassés, son premier roman, cette atmosphère de l’Occident des années 60/80 et de ses enfants qui ont voulu tout changer et ont pris des risques pour cela.
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Ils courent après la baballe
Après la ronde des brutes anabolisées, voici le retour des fouteux décervelés, le tout sur fond d’agressions verbales entre français et italiens, de sifflage d’hymnes nationaux et autres subtiles spécialités de à la beaufitude fouteuse. Le sélectionneur franchouillard est parait-il interdit de stade pour avoir accusé les transalpins d’être corrompus ! Ambiance… Bon, ce n’est pas très grave, ce n’est pas lui qui joue que l’on sache. Après le championnat du monde de rugby, il va falloir se colleter le championnat d’Europe de foot-balle.
L’italien qui avait reçu le coup de boule historique de Zizou a écrit dans un livre ce qu’il avait dit à celui-ci pour provoquer son ire. Alors qu’il lui tirait son maillot, Zizou lui a lancé « Si tu veux mon maillot, je te le donnerai à la fin du match » et l’autre de répondre « Je préfère ta putain de sœur. ». Eh bien, nous avons échappé de peu à une nouvelle guerre à cause de la sœur de Zizou. La vie continue.