Du pain béni pour la presse française en cette rentrée tristounette : la recrudescence des infanticides. Après la cinglée qui congèle ses marmots on a maintenant le couple british chic accusé d’avoir assassiné leur fille au Portugal. Alors on nous sert de l’infanticide à toutes les sauces, pas un bulletin d’information qui ne débute sans un reportage d’envoyé spécial devant la maison des suspects au Portugal, ou une interview du crémier du village d’origine de ces Anglais. Pendant ce temps, cela évite de phosphorer sur la crise financière qu’il est beaucoup plus difficile à analyser.