Psychodrame non-évènementiel à Neuilly sur Seine. Un certain Martinon, illustre énarque inconnu, véritable tête à claques, arrivé dans les bagages de Sarko, bombardé porte-parole de la présidence puis parachuté candidat tête de liste UMP à Neuilly vient de se faire débarquer de ladite liste par ses colistiers y inclus le fiston Sarkozy, bellâtre aux cheveux longs et blonds, dont le seul programme semble être de maintenir l’ondulation savante de sa chevelure. La presse s’empare de cet évènement majeur pour faire la nique au président qui dérive dans les sondages entre deux attitudes agressives à son égard.
Resituons les choses : la France et le monde se moquent de savoir qui sera maire de Neuilly, et encore, ne parle-t-on ici que du candidat UMP. Sarko devrait se montrer indifférent au résultat des élections municipales puisque l’impact sur son propre pouvoir d’une défaite serait quasiment nul. Il risque seulement de s’énerver lorsque Fabius-qui-a-couché-avec-Carla ne manquera pas de demander sa démission sur les ondes avec son air son air professoral. Mais les maires ne votent pas les lois et ont une capacité de nuisance plutôt faible. Donc pas de quoi en faire un drame et passons au sujet suivant.