La télévision publique française s’achemine doucement vers la disparition de la publicité déclenchant un tohu-bohu parlementaire avec inversion des rôles comme seule la politique française sait en créer d’inextricables. La gauche s’élève contre cette atteinte à l’indépendance de la télévision et en appelle au marché comme défenseur des libertés. Certains députés de droite contestent cette réforme qui aboutit à la création de taxes nouvelles pour financer une partie du budget de la future télé sans pub.
Les consommateurs modérés du petit écran ne se désoleront pas de cette réforme qui, il est vrai, n’était sans doute pas prioritaire, mais la forte contribution de la publicité à l’abrutissement des masses devrait faire de sa suppression une avancée pour le niveau intellectuel moyen des téléspectateurs.