Goldman Sachs avoue

L’état-major de Goldman Sachs passe au confessionnal devant les sénateurs américains agacés par l’affairisme spéculateur du Dark Vador de la communauté des nouveaux barbares. Les gros poissons de Goldman ont amené avec eux un de leur fusible de service, un matheux français qui a conçu des produits financiers toxiques en se qualifiant lui-même de Frankenstein, pour expliquer leurs intentions si pures que jamais ils n’auraient joué à la baisse contre des produits qu’ils vendaient en même temps à leurs clients.

En fait depuis la crise financière de 2008 et la succession des affaires Kerviel, Madoff et autres, sans parler des fonds spéculatifs pariant sur la hausse des produits alimentaires en 2007 au point de favoriser cette hausse et de provoquer des émeutes de la faim dans nombre de pays alors qu’il n’y avait pas de pénurie, on sait que ces forbans sont capables de tout et surtout du pire. Donc Goldman peut tout à fait être coupable de ce dont on l’accuse, cela ne surprendrait personne et a priori pas les sénateurs. Si même le Sénat des Etats-Unis d’Amérique se pose la question de la culpabilité des barbares de la finance c’est que l’on peut raisonnablement croire que celle-ci ne soit avérée.

La plainte déposée contre Goldman Sachs par l’autorité des marchés financiers américains va suivre son cours qui ne va pas manquer d’être intéressant.